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Talons aiguilles, jean usé

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2 novembre 2006

Je prie... on sait jamais!

Je vous délaisse complet. Mais comme vous m'aimez bien, vous m'en voulez pas. Z'êtes géniaux.

Tant mieux. De toute façon je pourrais pas tenir le rythme du blogueur, un jour, un post. Si vous voyiez ma tête à la fin de la journée, vous seriez au delà de la compréhension. Je pense que vous auriez de la compassion, genre le truc chrétien avec un cierge et tout.

cierge

Bref, voici donc les dernières nouvelles. L'entretien numéro 1 (celui que j'ai raconté) n'a pas marché. J'ai eu un vieux mail pourri, pour m'expliquer que finalement ils ne savaient plus s'ils voulaient des contrats de pro ou pas...changement stratégique de dernière minute... mouais! Quelques quarts d'heure plus tard, ma pote très "aware" -déjà en contrat de professionnalisation et donc élève au CFPJ, m'informe par téléphone que cette même télé a pris un contrat de pro, et l'a annoncé à l'école dans la journée... OK!

Dans la même journée, une société de production sur laquelle j'avais fondé de nombreux espoirs, et que je harcelle depuis quelques semaines pour qu'ils me prennent, me dit que la rédaction trouve l'idée bonne, mais production n'a pas besoin de moi...  OK! Vive la soirée que j'ai passé!

Mais, (car dans les bonnes histoires, il y a toujours un "mais") le lendemain, une autre télé encore mieux, me rapelle   -après 1 mois et demi de harcèlement également, pour me convoquer en entretien. Cool Raoul :)
Je suis donc allée à cet entretien qui s'est fort mieux déroulé que l'autre. Mon harcèlement a payé, (on me l'a dit texto) et le feeling est passé. (re) Mais, le mec me préviens qu'il a des bonnes candidatures sur le pont, et qu'il me faudrait peut-être passer par un stage de deux mois avant qu'il ne puisse s'engager sur deux ans. La pression. Bon.

Me voilà donc encore dans une de ces foutues périodes d'attente pénible, à réactualiser ma boîte mail toutes les deux minutes, à vérifier mon portable à chaque fois que je m'en suis éloignée, à contrôler le bon contact du téléphone avec sa base..."que du bonheur!" comme dirait Flavie Flament.

A suivre! Salut les loulous.

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23 octobre 2006

Suis-je où?

pouvoir_levideMon entretien avec ma chaîne de télé TNT, s'est passé... Je dirais qu'il s'est bien passé, mais je ne le sens pas. Problème de feeling? Problème de déstabilisation sûrement. Le mec a voulu me coincer sur ma vision de ce que doit être un journal télévisé (or cette chaîne n'a pas de JT traditionel, donc a priori on s'en fout).
Je  lui ai raconté des flaques de niaiserie, j'ai pas su argumenter, j'étais surprise, je n'ai pas été bonne. Aie.

Et puis je comprends rien à leur façon de sélectionner: presque rien sur mon parcours, rien sur mes objectifs professionels, rien sur ce que je pense de leur chaîne, rien sur ce que je peux leur apporter, mes centres d'intérêts, sur ma vision du journalisme (le journalisme c'est pas QUE le JT selon moi), rien... sauf du remplissage de vide.

Du coup je pense que mes chances sont faibles, d'autant plus que je ne dois pas être la seule sur la liste.

C'est nul, bad, cheap, pourri. I'm sad, et en plus je me mets à parler anglais, c'est très mauvais signe!

14 octobre 2006

La tête et le pied!

Quel bonheur ce métier!

Un jour dans un château sublime à sympathiser (ou à faire semblant) avec des descendants de Louis 14 et/ou des anoblis de dernière minute (cf: 2nd régime). La veille, essayer de comprendre le refus d'une directrice d'école de faire participer une mère voilée aux activités de la classe de sa fille.  Le lendemain, dialoguer avec des soldats première classe et un général 4 étoiles à propos de l''avenir de l'armée en France.  Le sur-lendemain, se faufiler dans les coulisses d'un opéra, assister à une représentation divine, et finir sur l'interview d'un chanteur italien tout aussi divin. Le sur-sur lendemain, informer sur les dommages collatéraux d'un Xième plan social, sans prendre parti, sans arriver avec ses a priori appris à la téloche et/ou chez les gauchistes hardos et/ou chez les droitiers de fortune...

Quel autre métier nous permet ça? Dans quel autre métier, peut-on passer d'un monde à l'autre, faire le pont entre des personnes qui ne se rencontreront malheureusement jamais? Dans quel autre métier on peut apprendre autant, tous les jours? Dans quel autre métier, on a comme consigne de toujours devoir se renouveler, comme ordre de ne pas s'ennuyer?

Je crois avoir de la chance. La chance de pouvoir me lancer dans une profession que j'ai choisi. Un truc, une passion. 
J'avoue que j'ai peur, de ne pas être à la hauteur; de ne pas toujours avoir le courage d'aller au bout de mes idées, de les défendre bec et ongle, au prix de la tranquilité de ma vie agréable de petite française qui s'habille chez H&M et mange des sushis une fois par semaine;  peur de m'assoupir dans ce que deviendront "les habitudes professionelles", de plus distinguer l'info-brouillard, de la vraie info à suivre, genre: "Poutine décoré de la plus haute insigne de l'Etat français, par son ami Chirac il y a deux semaines"... Peur de me faire prendre dans ce rythme effréné de l'info d'aujourd'hui, de pas avoir le temps de vérifier les sources, les faits, les chiffres, et de me retrouver comme un imbécile avec des erreurs lourdes de conséquences, et devoir expliquer que "z'é pô fais exeupré"...

serment

Je me rends compte des responsabilités d'un journaliste. J'en prends la mesure aujourd'hui, et je le souhaite pout longtemps. Putain de serment avec moi-même. En direct live avec vous.

A suivre.

9 octobre 2006

2000+1

A_Politkovskaia_0710_06

Son nom ne m'était pas familier. Mais j'avais rencontré très furtivement Anna Politkovskaïa à Grenoble, début 2006 lors d'un colloque sur les médias et l'humanitaire.

Elle avait fait une intervention remarquée, exposant ses impressions et son expérience en Tchétchénie. Elle s'était plainte de la traductrice dont elle avait ressenti la lenteur et l'infidélité à ses propos. Elle avait jeté le froid dans une salle de 1500 places.

On avait ressenti sa rigueur, sa détermination, et sa lucidité intimidante.  Son exigence envers son pays et le journalisme.

Au delà du choc conjoncturel, son assassinat est une nouvelle catastrophe, le jour même de l'inauguration d'un Mémorial en l'honneur des 2000 journalistes morts depuis la deuxième guerre mondiale dans l'exercice de leur fonctions. Ironie suprême.

Sa mort est injuste. Dégoûtante. Un vide de plus en Russie. Et ailleurs.

Un journaliste assassiné et c'est la fatalité qui nous envahit; quelques heures seulement. Après vient l'engagement. Dans notre vie. Et ailleurs.

Anna Politkovskaïa.

8 octobre 2006

La Fête de l'Huma (II)

Certains m'ont fait remarqué à juste titre que j'avais oublié la deuxième partie de cet article... En effet j'ai oublié.

Ou plutôt, je crois que j'avais dit le plus marquant. Parce-que les discours dogmatiques et attendus, l'internationale chantée en choeur la main haute, et la présence du PC chinois, j'avoue que je préfère passer... dessus... tel un char sur Tien-an-men... des petits points, voilà ce que ça m'inspire.

Mais très sympa sinon! :)

Heureusement qu'il y avait Bénabar, déluré et délirant. Super efficace. Super doué.

La fête de l'huma?? Une bonne chose de faite.

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5 octobre 2006

yiiihaaaaaaaa!!!!

Oulala ça chauffe!

Non je ne parle pas de la planète, ça tout le monde le sait, et d'ailleurs on s'est tous mis a arrêter de prendre sa caisse pour acheter le pain, de prendre la douche plutôt que le bain, de trier les ordures verre/biodégradable/plastoc, et on a tous signé le défi pour la terre, hein hein???

Non, je parlais d'un truc beaucoup plus intéressant et original: moi! Wow... J'ai un entretien avec une bonne chaîne de la TNT... pour un contrat de professionalisation!! Après tous les refus, les pas-de-réponse, et les "déjà-pris", c'est je crois ma dernière chance de faire ce foutu contrat!!! Je raconterai, j'te jure la vérité.

Et comme dirait la désormais impertinente 'cause Canalplussienne Laurence Ferrari: "Ciao".

2 octobre 2006

Charlotte le Gris de la Salle

Charlotte_Le_Gris28 Pour ses lancements originaux qui me réconcilient avec le langage trop souvent formaté et pompeux du JT. Pour sa classe de brunette pétillante. Pour sa voix, légèrement rauque qui lui donne une réelle "assise". Parce-qu'elle fait simplement son boulot de mettre en valeur l'info et pas l'inverse. Parce-que tout étant jeune, elle ne semble pas participer du jeunisme ambiant à la télé.

Oui, j'aimerais lui ressembler. Être aussi pro, originale, classe et jolie qu'elle. Sans en faire des tonnes. Charlotte, si j'étais pas un peu jalouse, je saurais me débarasser de mon orgueil, et te dire que je t'admire comme une gamine. Mais tu es trop presque parfaite et donc insupportable. ;)

29 septembre 2006

ESJ Lille: raboule le pognon!

Dois-je oser y croire??

L'ESJ Lille lance une télé-préparation à son propre concours... ... Pour la somme de 380 euros (ou 600 pour les deux sessions), on nous propose de nous préparer aux concours à distance. Plusieurs questions me viennent:

-N'y-a-t-il pas un conflit énorme d'intérêt et un problème de monopole: le fait que ce soit l'école elle-même qui forme les candidates à leur concours, implique pour les candidats que ce soit la préparation la plus sûre, puisque la leur!
-Comment ne pas s'assurer que les télé-candidats ne seront pas avantagés par rapport aux autres pour le concours... est-ce que les 380 euros (pour une seule session, 600 pour les deux) comprennent tous les petits tuyaux glissés en fin de mail par les tuteurs aux télé-candidats??
-N'est-ce pas choquant compte tenu du discours de cette même école, qui, le jour du concours il y a deux ans, s'indignait par la voie d'un enseignant, des prépas privées aux concours de journalisme qualifiées de "pompes à fric"???

-Est-ce que les frais d'inscription aux concours ne sont-ils pas déjà assez élevés comme ça?
-Est-ce le signe que la politique de sélection par l'argent n'est carrément plus un tabou?

J'entends d'ici les responsables de l'école me donner des conseils sur le journalisme après lecture de ce message. Je les vois déjà me demander d'être constructive et calme.

Le fondateur de cette école historique,  Paul Verschave doit se retourner dans sa tombe. J'ai honte pour eux, et je suis triste pour l'ESJ.

26 septembre 2006

La fête de l'Huma (Part I)

Je ne l'avais jamais faite.

     Sans_titre

"Faire la fête de l'huma"... Étape initiatique du bon jeune français 15-25 ans qui veut changer le monde... et qui a faim!
On m'en avait parlé comme d'une gigantesque foire aux idées politiques, d'une macro bourse des échanges philosophiques... On m'avait aussi prévenue pour les grillades à chaque stand, pour les huîtres à la fédération PC de Loire-Atlantique, le Kébab au canard du Quercy, le mojito dégueulasse des fidels au bar cubain...

On m'avait mis au courant pour l'ambiance bon enfant, le mélange des genres entre discours politiques et politistes, les politesses feintes aux pissotières bondées. Les sourires solidaires  des "sympathisants" qui se retrouvent après un an. Les bambins qui rient et pleurent dans la paille en attendant les frites. Les slogans gras harangués
sur fond de chanson de Renaud.  Les stars médiatiques de la gauche civile, les chefs de clans UNEF, SOS Racisme... qui se sentent bien, et qui ont le temps de discuter avec les passants, et... de leur faire signer des pétitions, comme au temps où ils étaient pas chefs.

Tout ça on m'avait dit. On m'avait dit que ça me plairait. Mais je n'aurais jamais compris.

Premier contact avec la "fête de l'huma": un voyage cosmique de dix minutes dans une navette, de la sortie du RER à l'arrivée au parc des expositions. Incursion violente, je préviens. Je vois deux places au fond du bus. Je me dis qu'elles sont pour moi et mon cavalier. Je m'y dirige donc. Je me pose et j'observe. Une bande de cinq-six jeunes délurés a pris d'assaut le fond du bus. Ils sont complètement grunges, très jeunes (16-17 ans), très sales (observation attentive des muqueuses et des ongles à l'appui... pas de jugement sans fondement!), alcolisés, percés en des endroits où j'aurais pas mis des trous personnellement, et pour la plupart leur braguette est ouverte, leurs boutons sont déboutonnés, leur lacets et leur gueule; défaits. Bon. Mais ouste les a priori, ils sont jeunes, ça leur passera. (Enfin... pour le gigantesque trou dans l'oreille causé pas un anneau de 2 cm de diamètres, faudra coudre quand même...)
Pour préparer sa soirée à la fête, l'un d'entre eux, déjà bien entamé sort une bouteille d'un liquide qui se finit sûrement pas -akoff ou -ikoff, en en verse dans un petit biberon. Le symbole est fort, le choc est brutal. Un gamin qui joue au gamin avec un liquide destiné à l'infantiliser encore plus... je me demande forcément s'il a envie de grandir.
Ses camarades hurlent comme des putois: ils manifestent leur joie.
Une potentielle jolie fille (je considère, mais c'est subjectif, qu'il y a plus sexy qu'un vieux froc XXL taché de ketchup, et qu'un visage habitué aux trous de piercings) se lève de sa place. C'est la belle de la bande, elle fait son numéro, et exhibe son animal de compagnie top cliché: un rat.
C'est fou cette tendance qu'on a tous à aimer se plier aux codes sociaux, me dis-je. La fille peut pas être plus cliché. Elle ne pourrait pas se mettre moins dans une case qu'elle ne le fait. Sous prétexte de vouloir sembler originale aux yeux des autres, de la société, elle en est en fait le pur produit, d'aucun vieux cons qualifieraient sans tarir de "déchet". 100% jeune rebelle authentique. Le style rebelle, le parler rebelle, les marques rebelles, la picole rebelle, la consommation rebelle, l'animal rebelle, la braguette rebelle. Mais tout en fait est ultra normé et rigide chez cette fille de 17 ans.

                                                                                 

                                                  Cannabis
                             Un des symboles identificateurs de cette jeunesse. Le début du code.


Comment fera-t-elle me dis-je, le jour où elle devra se présenter devant un employeur, son oreille anormalement pendante et ses trous au visage? Elle lui dira quoi?


Dois-je insister sur la scène où la fille roule des patins à son rat, après lui avoir donné à manger du fromage? Des détails sur les fils de bave interminables entre le pauvre rongeur et le percing bucal de la gonzesse? Sur mon l'état de mon appétit après avoir assisté à ça??? Non?? Vraiment??!


23 septembre 2006

Star dans mon quartier

  Dans ma rue, j'ai croisé:

-Sandrine Bonnaire, jolie pour de vrai, avec son mari
-Un animateur ex-M6, actuel France 2... un petit roux, je ne connais pas son nom
-Pascal Bruckner, le philosophe
-Un journaliste, mignon, jeune, vois plus qui c'est
-Joseph Macé-Scaron hier soir à la fromagerie... (le rédac-chef du Figaro)... mec que j'aime bien d'ailleurs. Très galant!

Question à 0,34 cents: où est ma future-ex rue? (Je déménage demain).

;)

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Talons aiguilles, jean usé
  • Mon but: devenir journaliste. Le détail de mon parcours, les embûches, les succès, les rencontres. Les coups durs, les coups bas, les coups de poing, les coups de poker : à la conquête d'un nouveau monde...
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